Le sport est parfois plus qu’un simple passe-temps

Aujourd’hui, j’aimerais vous parler de Dancers de Jean-Philippe Blondel. J’affectionne énormément les romans jeunesse de cet auteur, bien qu’ils ne soient pas mes favoris. Celui-ci est le dernier en date et j’ai lu tous les autres. Ils me touchent d’une manière ou d’une autre, mais celui-là… C’est vraiment celui que j’ai préféré, que j’ai lu d’une traite et que je relirai, je pense.

Dancers c’est l’histoire de trois adolescents liés par une passion : la danse. Ils s’expriment à travers elle chacun à leur manière, avec leur technique bien à eux. Il y a Anaïs, Adrien et Sanjeewa. Autour de leur sport de prédilection, va se dessiner un triangle amoureux. Je ne vous en dis pas plus, sinon je vous gâcherai votre lecture et ce n’est pas le but.

C’est un roman qui se lit très vite, environ 175 pages, mais qu’on ne lâche pas. Il vous touchera d’une manière ou d’une autre. Que ce soit par l’histoire de Sanjeewa, immigré du Sri Lanka, la manière dont est abordée la danse, les mots choisis par Anaïs pour décrire ce qu’elle vit ou la rage et la manière qu’a Adrien de la canaliser.

Pour moi, cette phrase a fait mouche :

« Si la cheville cède, le corps s’effondre – et avec lui, l’avenir et le monde tout simplement. La cheville porte et supporte tout. »

Cela peut vous paraître idiot, mais je me suis fait une entorse de la cheville il y a quelques temps et ces quelques mots résument vraiment bien ce qu’on ressent en fait. C’est dingue comme parfois on choisit le bon moment pour lire un bouquin en particulier.

J’ai également énormément apprécié le sentiment qu’ont ces trois adolescents par rapport à leur sport favori. Parce qu’en fait ce n’est pas qu’un sport, c’est quelque chose qui leur colle à la peau, qui fait partie intégrante de leur vie et qu’ils garderont toujours avec eux. Je ressens exactement la même chose pour le sport que je pratique : peu importent les blessures, les moments graves et tristes de la vie, c’est toujours un plaisir d’y aller, de se défouler, parce qu’on a simplement l’impression de revivre une fois qu’on y est. Et tant pis si les gens disent qu’il y a plus important que ça dans la vie, qu’ils ne comprennent pas cette passion. Si cela vous est vital, il faut continuer. D’une manière ou d’une autre.

« Parce que les mots sont parfois des bombes qui brisent les relations, les amitiés, les amours. »

Cette phrase m’a également atteinte. Tout peut basculer à cause d’un seul mot, un seul geste. On ne se rend pas forcément compte que parfois, on blesse les gens avec des mots qui nous semblent tout à fait anodins, mais qui ne le sont pas pour la personne qui n’a pas vécu les mêmes choses que nous. Il faut vraiment faire attention aux mots qu’on emploie, à qui on s’adresse, s’adapter à chacun de nos proches, c’est primordial. On ne peut pas offenser les gens sous prétexte que « c’est moi, je ne vais pas changer ma manière de dire les choses ». Certaines personnes sont plus sensibles que d’autres et il faut le prendre en compte. Certains mots qui sont complètement inoffensifs pour un(e) ne le sera pas forcément pour quelqu’un d’autre et il faut vraiment faire attention.

Ces deux thèmes abordés m’ont donc, vous l’aurez compris, touchée au plus profond de mon être. Et ce n’est pas une exagération, loin de là. Il parle aussi d’amour, d’amitié, d’expression, de sentiments. D’énergie dépensée et de vie tout simplement.

Je vous laisse là-dessus et j’espère que vous lirez ce roman, je vous le conseille de tout cœur. N’hésitez pas à me dire ici ou sur Instagram si vous avez lu ce bouquin et, si c’est le cas, à me donner votre avis en message privé.

Merci beaucoup pour votre lecture,

Booksvarden

Un commentaire sur “Le sport est parfois plus qu’un simple passe-temps

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s