L’écume des jours

Aujourd’hui, je vous parle d’un classique : L’écume des jours de Boris Vian. Je l’ai fini il y a une grosse semaine et j’admets que j’ai eu beaucoup de mal à écrire cette critique tout simplement parce que je ne sais pas quoi penser de ce roman. Mais avant de vous donner mon avis, je voudrais juste rajouter que de cet auteur je connaissais seulement sa chanson La complainte du progrès et son poème Je voudrais pas crever que j’avais beaucoup apprécié.

Bref, mon avis. Je sais que je peux dire que j’ai aimé ce livre. Il m’a juste grandement perturbée et déstabilisée. Et je pense que c’est clairement un roman que j’aurais aimé analyser en cours de français au lycée. Parce que je ne suis pas sûre d’avoir tout compris et c’est bien pour ça que j’ai tant de mal à écrire cette critique. J’ai peur de m’avancer sur certains symboles et de me tromper sur toute la ligne. Je peux simplement affirmer que l’auteur dénonce des choses de la société de l’époque. Ce qui m’a un peu perturbée/déstabilisée, c’est l’invention de mots et le nombre très très important de symboles. Je ne savais plus où donner de la tête. Je me suis quand même prise au jeu et j’avais très envie de savoir le fin mot de l’histoire, moi qui ne connaissais rien à cette fiction.

Colin est un jeune homme qui cherche l’amour. Le jour où il rencontre Chloé est sans doute le plus beau jour de sa vie. Et pourtant, dès lors, tout va finir par tourner petit à petit au drame dans sa vie, mais aussi dans celle de son entourage. Beaucoup de discussions qui semblent au premier abord banales, mais qui se révèlent plutôt philosophiques comme celle-ci :

« – Mais est-ce que c’est leur faute si ils croient que c’est bien de travailler ?

– Non, dit Colin, ce n’est pas leur faute. C’est parce qu’on leur a dit : le travail, c’est sacré, c’est bien, c’est beau, c’est ce qui compte avant tout, et seuls les travailleurs ont droit à tout. Seulement, on s’arrange pour les faire travailler tout le temps et alors ils ne peuvent pas en profiter. »

Cette conversation entre Chloé et Colin m’a particulièrement parlée, parce que je trouve que c’est un peu ce qui se passe dans notre société d’aujourd’hui. Beaucoup de travailleurs n’arrêtent pas de trimer, de se tuer à la tâche et au final certains n’ont même pas le plaisir de profiter de ce qu’ils gagnent pour se faire plaisir ou passer un moment calme où ils souhaitent.

Voilà voilà, toutes mes excuses pour cet article plus que décousu, mais je ne me voyais pas donner mon avis dans un simple post sur instagram, j’avais un peu plus de choses à dire que quelques lignes quand même. Je vous conseille de lire ce roman, mine de rien il fait vraiment réfléchir sur beaucoup de choses et beaucoup de problématiques abordées dedans sont encore d’actualité !

Merci de votre lecture,

Booksvarden

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