Bonjour !
Grande fan de Joël Dicker, j’ai enfin lu son premier roman Les derniers jours de nos pères. J’ai découvert cet auteur grâce à ma mère qui m’avait offert La Vérité sur l’Affaire Harry Québert que j’ai dévoré, tout comme Le livre des Baltimore (que j’ai d’ailleurs préféré aux deux autres).
Londres, 1940. Soucieux de pallier l’anéantissement de l’armée britannique à Dunkerque, Winston Churchill a une idée qui va changer le cours de la guerre : créer une branche particulière des services secrets, le Special Operations Executive (SOE). Elle lui sera directement rattachée, et chargée de mener des actions de sabotage et de renseignement à l’intérieur des lignes ennemies. Tous ses membres seront issus des populations locales pour être insoupçonnables. Du jamais vu jusqu’alors.
On découvre donc les membres de la section F du SOE : Pal, Laura, Gros, Grenouille, Faron, Claude et bien d’autres. Ils seront entraînés durant plusieurs mois afin de pouvoir aider à la libération de leur pays, la France. Malheureusement, c’est la guerre et qui dit guerre dit souvent mauvaises nouvelles et morts en grand nombre. Les soldats du SOE se tiendront les coudes durant toute cette période, malgré les drames qui les touchent de près ou de loin.
J’ai adoré ce livre pour différentes raisons. La première est qu’on n’a pas l’habitude d’avoir des bouquins sur les services secrets pendant la Seconde Guerre Mondiale. On voit plus généralement les camps, la déportation et le génocide. Ici, on a une autre vision de la guerre et l’auteur s’est vraiment bien renseigné sur son sujet. C’était vraiment intéressant d’apprendre toutes ces choses qui ne sont pas très connues du grand public (enfin je crois). La deuxième raison est qu’il y a énormément de réflexions philosophiques dans ce roman qui sont très belles et, selon moi, vraies. Pas que sur la guerre en elle-même, mais aussi sur les Hommes, l’Amour, le rêve…
« Le rêve, ça maintient en vie n’importe qui. Ceux qui rêvent ne meurent pas car ils ne désespèrent jamais. Rêver c’est espérer. »
Cette pensée ressemble à « L’espoir fait vivre » qui est une phrase que je me dis souvent. Elle dit aussi que même dans des moments aussi atroces, il faut continuer d’espérer, de rêver. A l’Amour, à croire en l’humanité, à la fin de la guerre en l’occurrence…
« Ceux qui ne voulaient plus aimer aimeraient finalement encore, et ceux qui voulaient être aimés le seraient sûrement. On peut aimer plusieurs fois, différemment. »
Cette réflexion montre que malgré ce qu’il s’est passé, malgré les marques que la guerre a laissé derrière son passage, il y aura toujours de l’amour, quelle que soit sa forme.
Et enfin deux phrases qui exposent la cruauté et la réalité de la guerre :
« On ne peut pas écrire ce que l’on n’a pas vécu. »
« Le courage, ce n’est pas de ne pas avoir peur : c’est d’avoir peur et de résister quand même. »
C’est dans ces moments-là qu’on réalise que tant qu’on n’a pas vécu la chose, on ne peut absolument pas imaginer ce que tous ces gens ont du supporter pendant cette période…
En bref, un roman qui fait pleurer, rire, espérer, mais surtout vivre. Je vous le conseille vivement et de mon côté j’attends impatiemment la sortie de La disparition de Stephanie Mailer en poche !
Si vous avez lu ce livre, si vous l’avez aimé ou s’il vous le tente, dites-le moi en commentaire !
Merci,
Booksvarden
J’étais sûre qu’il te plairait ❤
J’aimeAimé par 1 personne