Bonjour !
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler d’Hier encore, c’était l’été de Julie de Lestrange. Pour la petite anecdote, j’ai acheté ce livre parce que le nom de famille de l’auteure a immédiatement capté mon attention en tant que bonne potterhead qui se respecte (je vous rassure, j’ai quand même lu le synopsis au cas où avant de me le procurer).
Ce bouquin raconte l’histoire d’Alexandre, Marco, Sophie et leurs amis qui se connaissent depuis l’enfance. Il débute quand la majorité de ces personnes commencent les études supérieures et on voit défiler les années à leurs côtés. C’est un roman qui parle d’amitié, d’amour, de désillusions, de réussite, de tristesse, de joie. De la vie, en somme.
J’ai beaucoup aimé ce récit principalement centré sur Alexandre, mais aussi Marco et Sophie. On découvre tout à leurs côtés et je trouve que l’autrice a bien retranscrit ce qu’ils ressentaient.
Comme d’habitude, certains passages m’ont plus ou moins parlée, que ce soit sans raison particulière, par expérience personnelle ou ce que je peux observer chez certains de mes proches.
Je vous montre un extrait qui va forcément vous parler car on a tous déjà vécu cette situation :
« – Ça va […].
– Vraiment ?
– Ça pourrait aller mieux.
– Qu’est-ce qui pourrait aller mieux ?
[…]
– Tout. »
Combien de fois avons-nous caché nos sentiments parce qu’on ne voulait pas embêter notre ami(e) qui s’éclatait de son côté, parce qu’on ne voulait pas inquiéter ses parents, parce qu’on avait pas envie de se sentir vulnérable devant nos proches ? Personnellement, je ne les compte même plus. Mais j’ai très vite appris à compter sur quelques uns de mes amis qui s’efforcent d’être là pour moi quand je ne vais pas bien. Certes, ce n’est pas toujours facile de savoir quoi répondre aux personnes qui comptent pour nous quand elles se sentent mal, mais rien que le fait de vous voir, de discuter avec vous, ça peut leur faire du bien. De mon côté, je fais tout mon possible pour être présente quand ce sont eux qui ont un coup de mou. J’espère de tout mon cœur que j’assure parce que je ne veux en aucun cas les laisser tomber.
« Tout évoluait autour de lui, tout vieillissait, et il se rendait compte, non sans frayeur, que cela le renvoyait à sa propre condition d’être mortel. C’était la première fois vraiment qu’il réalisait cela. Qu’il prenait conscience de sa propre finitude. Un jour, sa vie s’achèverait. Où donc était passé le sentiment d’invincibilité qu’il avait pendant longtemps éprouvé ? Envolé, en même temps que l’enfance. Que l’adolescence aussi. Il était désormais un adulte. »
Ne vous êtes-vous jamais surpris à penser à l’âge adulte et toutes ses responsabilités, à la vieillesse ainsi qu’à la mort ? Pour ma part, ça m’arrive souvent. Surtout en ce moment où le choix des mes prochaines études est crucial. Je suis aussi quelqu’un de très nostalgique qui regrette les bons moments passés avec ses amis (anciens ou actuels) et sa famille. Je ne me vois pas du tout vieillir, trouver un job, avoir des enfants ou me marier. Toutes ces choses qui font généralement partie du cycle de la vie ne m’attirent vraiment pas pour le moment, si ce n’est qu’il est vrai que travailler dans un domaine que j’aime me plairait énormément ainsi que me poser avec quelqu’un. J’ai souvent tendance à me trouver en retard sur beaucoup de choses comme les études, les relations amoureuses, etc par rapport à la « normale ».
Voilà mon avis terminé sur ce bouquin, j’espère pouvoir lire la suite bientôt qui s’appelle Danser encore. J’aimerais beaucoup savoir quel est votre avis sur les deux extraits que j’ai choisis. Et est-ce que ce roman vous tente ? Vous l’avez peut-être déjà lu ? Si oui, vous a-t-il plu à vous aussi ?
Je vous remercie de votre lecture,
Booksvarden
Un commentaire sur “La vie et ses aléas”