Réflexion dans une cabane

Bonjour,

Je vous retrouve enfin, après des semaines d’absence, pour un article sur Dans les forêts de Sibérie de Sylvain Tesson. J’ai eu envie de lire ce livre parce que j’aime énormément les récits de voyage et que j’avais obtenu une espèce de petit fascicule à la fnac sur l’auteur et ses romans.

« Assez tôt, j’ai compris que je n’allais pas pouvoir faire grand-chose pour changer le monde. Je me suis alors promis de m’installer quelque temps, seul, dans une cabane. Dans les forêts de Sibérie. J’ai acquis une isba de bois, loin de tout, sur les bords du lac Baïkal. Là, pendant six mois, à cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature démesurée, j’ai tâché de vivre dans la lenteur et la simplicité. Je crois y être parvenu. Deux chiens, un poêle à bois, une fenêtre ouverte sur un lac suffisent à l’existence. Et si la liberté consistait à posséder le temps? Et si la richesse revenait à disposer de solitude, d’espace et de silence – toutes choses dont manqueront les générations futures ? Tant qu’il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu. » (résumé c/c de Booknode)

J’ai donc emprunté ce bouquin à la bibliothèque et j’ai eu énormément de mal à le lire. Pour tout vous dire, j’ai été déçue. Je ne m’attendais pas du tout à ce que ça soit aussi lent, à ce qu’il n’y ait presque aucune action, mais presque que des réflexions philosophiques. Attention, je n’ai rien contre ça mais ce que j’aime plus particulièrement dans les récits de voyage c’est les rencontres et surtout le voyage en lui-même. Pour autant, je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé. J’ai apprécié ma lecture, mais je n’étais pas du tout dans l’optique de cette histoire je pense, ça m’a un petit peu bloquée et j’ai songé à abandonner le livre en cours de route. J’ai finalement réussi à m’accrocher comme vous pouvez le constater.

Il y a quand même quelques passages qui m’ont parlée dont celui-ci :

« Le monde dont nous sommes tour à tour les tâches ou les pinceaux. »

On ne peut pas toujours être celle/celui qui crée, parfois on est la création (ratée ou non). Je trouvais cette métaphore très réelle.

En bref, si vous voulez un récit bourré de réflexions, foncez il ne vous déplaira pas ! Par contre, ne lisez pas ce livre si vous cherchez un minimum d’action.

L’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ? Vous tente-t-il ?

Je vous remercie,

Booksvarden

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