Les variations sentimentales

Bonjour !

En voyant qu’André Aciman avait écrit un nouveau livre, j’ai presque tout de suite sauté sur l’occasion. Pour ceux qui ne le connaissent pas, c’est l’auteur d’Appelle-moi par ton nom (Call me by your name) qui est un de mes livres préférés. Mes parents m’ont acheté Les variations sentimentales que j’avais prévu de lire cet été. Et c’est chose faite !

Paul est encore adolescent quand il s’éprend de Giovanni, le menuisier de ses parents, pendant des vacances estivales sur une petite île italienne. Premier amour. Plus tard, à New York, c’est avec la belle Maud qu’il pense construire une vie de couple. Il l’aime et la jalouse fiévreusement. Trop peut-être. Manfred, lui, est d’abord une silhouette aperçue sur un court de tennis à Central Park, avant d’obséder Paul, corps et âme. Il finira par vivre avec lui. Puis Chloé revient dans sa vie et tous deux retournent sur le campus en Nouvelle-Angleterre où ils se sont rencontrés étudiants, pour faire le bilan de leurs vies. Trop tard ? Et lorsque Heidi, une jeune musicologue, lui envoie un article pour sa revue, Paul tombe sous le charme. Ce jeu de séduction intellectuelle permettra-t-il à Paul d’être à nouveau amoureux ? (synopsis de Booknode)

Même si j’ai mis du temps à me plonger dans son roman, je suis vite retombée amoureuse de la plume d’André Aciman. Quand Paul évoque ses souvenirs de Giovanni, j’ai vraiment eu du mal à accrocher, j’ai nettement préféré l’expression de ses sentiments vis-à-vis de Manfred ou encore de Chloé.

En tout cas, je trouve que ce qu’il écrit parle vraiment aux gens – du moins me parle beaucoup – et qu’il emprunte une belle poésie pour exprimer des faits justes.

« Ces quelques mots font naître en moi de faux espoirs et espérer de faux départs. Je préférerais n’importe quoi plutôt que rien. Même la pensée que rien ne peut sortir de rien me donne une branche à laquelle m’accrocher, quelque chose à envisager quand je me réveille au milieu de la nuit et ne vois rien. […] Je préfère l’illusion d’un festin perpétuel à la certitude de la famine. Je suis, je crois, ce qu’on appelle un désespéré.»

Cet extrait m’a particulièrement touchée parce que j’ai l’impression d’être exactement ce genre de personne. Celle qui espérera toujours malgré tout, qui s’accroche au moindre petit mot prononcé et qui nie parfois l’évidence qui se dessine devant elle. Ressentir ça peut être à la fois négatif, parce que ça peut vite nous briser le cœur, et positif parce que je ne le répète jamais assez : l’espoir fait vivre. Ce sentiment est si présent, l’espoir fait vraiment battre nos cœurs plus fort et, même si l’on sait que c’est vain, il continue de nous faire avancer encore et toujours.

Je vous conseille donc ce roman très romantique – mais pas d’une façon commune – et poétique qui saura faire battre votre cœur plus fort. J’ai hâte de lire un autre roman de cet auteur qui commence à gravir les échelons dans les auteurs que je préfère.

Avez-vous lu ce roman ? Ou Call me by your name peut-être ? Qu’en avez-vous pensé ? Autrement, vous tente-t-il ? Dites-moi tout !

Merci de votre lecture,

Booksvarden

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