Le début de l’apocalypse

Je suis très contente d’avoir retrouvé l’univers d’Autre-Monde et la plume de Maxime Chattam pour ce petit roman, Ambre. Il me semble que le livre est sorti peu de temps après que j’ai fini de lire la saga et à l’époque je m’étais dit « je l’achèterai plus tard ». Ce que j’ai donc fait il y a quelques jours. Il n’est pas resté très longtemps dans ma pile à lire, j’étais trop curieuse de découvrir ce qu’il racontait. Et je n’ai, bien entendu, pas été déçue. Ce bouquin clôt, ou précède selon le point de vue, parfaitement une série plus que géniale !

Pour ceux qui ne connaissent pas du tout la série, je vous conseille de commencer quand même par le tome 1 : L’alliance des trois et non pas par Ambre. Dans ce volume, vous retrouverez Matt, Tobias et Ambre qui essaient de cohabiter avec les nouvelles espèces animales et végétales qui les entourent, qui créeront des amitiés ou inimitiés avec d’autres enfants, appelés Pans, et qui tenteront de combattre le nouveau mal qui ronge cette Terre, dont les Cyniks et les Gloutons.

Dans le bouquin dont je vous parle aujourd’hui, on retrouve Ambre plus jeune, plus vulnérable, mais forte tout de même, habitante d’une planète qui n’a pas encore vécu tous les chamboulements décrits dans Autre-Monde. L’auteur nous dévoile une partie du passé de la jeune fille, de ce qui l’a façonnée et de ce qui l’a rendue si solide, si courageuse. Il nous apprend également comment le monde a changé petit à petit. Bien que ce préquel ne soit pas nécessaire pour comprendre le mal qui habite la Terre dans Autre-Monde, il ajoute quelque chose d’encore plus humain, plus explicatif aussi à ce bouleversement terrestre.

Il y a un passage qui m’a tout simplement marquée et qui, je pense, devrait vous interpeller aussi, vous êtes qui fans de livres !

« Ses livres étaient plus qu’un refuge, ils formaient un espoir. Celui de vies différentes, riches de découvertes, de rencontres, de surprises. Elle savait que tant qu’elle lirait des livres, elle aurait quelque chose à quoi se raccrocher, car chacun, à sa manière, lui indiquait une direction possible tout en lui fournissant une bonne dose d’évasion. Les livres lui racontaient autant de destins plus palpitants qu’elle pourrait elle-même expérimenter lorsqu’il serait temps. Ils lui donnaient confiance en son avenir. »

Je trouve que souvent les auteurs trouvent exactement les mots sur des sentiments qu’on n’arrive pas à exprimer ni à l’oral ni à l’écrit. Et cet extrait en fait partie. On vit tellement de choses grâce aux livres, ils nous ouvrent tellement l’esprit sur plein de moments de la vie. Ils nous font réfléchir, rire, pleurer, rêver. Ils nous mettent en colère, ils nous frustrent. Ils nous font tomber amoureux. Ils nous donnent confiance. Ils sont comme des personnes.

Dans ce roman, Maxime Chattam aborde aussi la vie dans les mobile-homes, la maltraitance d’un mari envers sa femme, d’un beau-père envers sa fille. Et de la difficulté de se détacher de ce mal quotidien qui ronge Ambre et sa mère. Cette partie de l’histoire est tout aussi touchante que le reste et on a envie d’aider la jeune fille à sortir de cette vie injuste et à souhaiter que ses rêves deviennent réalité. Que ce qu’elle espère depuis longtemps devienne réel.

Bref, bref, bref, je vous conseille ce petit bijou et surtout je vous conseille la saga Autre-Monde. Dévorez-la !

N’hésitez pas à me dire en commentaire ici ou sur Instagram si vous avez lu Ambre et/ou Autre-Monde.

Merci,

Booksvarden