Entre science et poésie…

Bonjour,

Hier j’ai terminé la lecture de The sun is also a star de Nicola Yoon. De cette même autrice, j’ai lu Everything everything que j’avais bien aimé. Les deux histoires sont toutes les deux originales, même si j’ai préféré la deuxième. Mais je suis là pour vous présenter le premier des deux romans donc allons-y !

Il y a Daniel, fils d’immigrés coréens, et il y a Natasha, Jamaïcaine sans papiers vivant aux Etats-Unis. Jusque là, le garçon ne se rebellait pas contre ses parents : il avait décidé de suivre la voie qu’ils lui avaient dictée. Jusque là, la fille et sa famille n’avaient jamais eu de problèmes. Malheureusement, ce soir Natasha, son frère et ses parents devront partir de leur pays d’adoption. Natasha et Daniel vont se rencontrer par hasard – ou pas – et apprendre à se connaître et s’aimer pendant les douze heures qui se présentent à eux.

« Pour confectionner une chose aussi simple qu’une tarte aux pommes, vous devez créer le monde entier. »

Cette phrase est une entame parfaite pour le roman. Elle résume parfaitement les pensées scientifiques et « raisonnables » de la jeune fille. Mais elle présente très bien aussi les réflexions poétiques de Daniel. C’est donc un parfait aperçu de l’histoire qui nous attend.

J’ai bien aimé ce livre car il est assez original. Une histoire d’amour qui ne dure que douze heures ce n’est pas commun. Ça change un peu des clichés de romance. Ceci dit, il est loin d’être un de mes livres préférés, mais je ne saurais pas trop dire pourquoi. Peut-être parce que j’ai passé l’âge de lire ce genre de roman mais je ne pense pas que ce soit ça. Je ne l’ai peut-être tout simplement pas lu au bon moment.

Une réflexion qui m’a particulièrement parlée est la suivante :

« Comment ce jour peut-il être le même pour tout le monde ? Comment tous ces gens peuvent-ils vivre leur vie en ignorant totalement ce qui arrive dans la mienne ? Parfois, votre monde tremble si fort qu’il est difficile d’imaginer que toutes les autres personnes ne le ressentent pas, elles aussi. »

Je me suis déjà demandée dans des situations où je n’allais pas bien, où j’avais l’impression que rien n’irait mieux, comment les autres ne pouvaient pas voir ma détresse, voir mon appel à l’aide. Imaginez si l’on devait ressentir ce que les sept milliards d’habitants de cette planète ressentent ? On mourrait d’un trop plein d’émotions.

Alors d’un côté heureusement que les gens que nous ne connaissons pas ne puissent pas voir ce que l’on vit. D’un autre côté, il est vrai que parfois on a une certaine manière de penser par rapport à certains sujets importants de la vie et on n’arrive pas à saisir comment les autres ne peuvent pas avoir la même vision des choses. Tout simplement parce que les autres ne sont pas forcément dans la même optique que nous à ce moment, voient la chose différemment, n’ont pas lu ou vu les mêmes choses que nous et ne réfléchissent donc pas de la même manière. C’est dans ces moments aussi que je me rends compte que la lecture et les documentaires apportent beaucoup à notre façon de penser, à notre manière de percevoir le monde qui nous entoure, mais aussi à ré-évaluer les problèmes que l’on peut rencontrer. Je vous donne deux exemples de situations concrètes pour que vous puissiez visualiser ce que je veux dire :

  1. J’ai eu une entorse et j’ai du aller chez le kinésithérapeute. Lors d’une séance, il m’a un peu sermonnée parce que je ne progressais plus. J’étais une boule de stress la séance suivante tellement j’avais peur qu’il me dispute à nouveau. Mais au fond de ma tête je me disais « il y a quand même des choses pires que ça, comment peut-il me réprimander pour si peu ? » sauf que lui était dans l’optique que je récupère toutes mes capacités et c’est pour ça qu’il voulait que mes progrès augmentent et qu’il me poussait à la tâche. Je ne dis pas que je ne voulais pas réussir à regagner toutes mes aptitudes, au contraire ! Mais qu’à ce moment-là nous n’étions pas du tout dans la même optique.
  2. Imaginez que vous êtes attiré(e) par un garçon ou une fille. Vous ne vous sentez pas très beau à l’extérieur, mais vous savez que vous êtes une bonne personne. Vous vous demandez comment la personne par qui vous êtes attiré(e) ne se fait pas la même réflexion et ne s’intéresse donc pas à vous ? Simplement parce qu’elle ne recherche peut-être pas la même chose que vous ou alors elle ne vous connaît pas assez pour se rendre compte que vous êtes une personne géniale.

C’est ce genre d’exemples du quotidien qui montre bien que tout le monde n’a pas la même façon de voir les choses au même moment. Parfois, c’est difficile à accepter parce qu’on a vraiment besoin d’aide, de se faire réconforter, d’attention, etc. Mais heureusement que nous ne pensons pas tous la même chose pour certains cas sinon on serait tous des copies conformes les uns des autres, ce ne serait pas très intéressant, pas vrai ?

Bref, j’ai clairement dévié du sujet principal à savoir le bouquin. Désolée si ça vous a dérangé (n’hésitez pas à le préciser si c’est le cas ou pas d’ailleurs), j’espère que ce genre de réflexion ne vous dérange pas dans un article dédié à un livre (venez me répondre en commentaire !).

Merci de votre lecture et dites-moi si vous avez déjà lu le livre, si vous avez aimé ou s’il vous tente !

Booksvarden

2 commentaires sur “Entre science et poésie…

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